« Plus que de la musique » (Les punks sportifs, Guerilla poubelle – Le Poulpe, 2 fév.)

Plein de monde pour ce concert organisé par les copains de la Tribu sonore. Tant mieux ! Des jeunes, de la danse, du pogo, de la sueur et de la bonne humeur. A tant fréquenter des soirées obscures, on oublie presque que ça peut être aussi ça la musique.

En parlant de bonne humeur, les Punks sportifs assurent la première partie. Punks peut-être, sportifs c’est possible – à vérifier néanmoins -, mais qui envoie sympathiquement en tous cas. Leurs morceaux rigolards et enragés rappellent plutôt le rock alternatif français des années 80, Garçons bouchers et compagnie, et ouais !

Guerilla poubelle est un groupe qui a sacrément marqué, le groupe phare des années d’adolescence pour beaucoup. C’est pas mon cas  – et pour cause – mais  à les voir en live, on comprend immédiatement. Avec plus de 1000 concerts au compteur, le punk-rock leur coule littéralement des doigts. Breaks millimétré, accélérations pied au plancher, refrains imparables et mélodies gorgées d’émotion, avec cette voix beuglée reconnaissable entre mille. Le groupe use de toutes les ficelles qui ont fait le punk-rock, le pop-punk, le hardcore mélodique et j’en passe, depuis un paquet d’années.

Mais c’est autant par son attitude et ses choix que pour sa musique que ce groupe est marquant et ça se ressent parfaitement pendant le concert. Ultra chaleureux mais aussi concerné et politisé, Till – le chanteur – n’hésite pas à s’exprimer, prendre à partie le public – pas en donneur de leçons mais en tant que membre d’une scène, d’un mouvement.

Sur les tables de distro, on se rend compte que le groupe ne se contente pas de faire sa propre promotion mais emmène toute une scène avec lui. Des bacs remplis jusqu’à la gueule de toute une ribambelle de groupes punk et indépendants, ceux sortis sur leur label, Guerilla asso, ou sur d’autres labels. Je mate ça pendant que les gens prennent leur pied devant la scène. C’est classe. Le punk-rock mélo n’est pas forcément la musique avec laquelle je me sens le plus d’affinités mais je donnerai beaucoup pour voir davantage de concerts avec cette attitude et cette ambiance.

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Debout les braves #12

Un vrai fanzine, sur papier, 36 pages avec une couverture couleur et une mise en page soignée. Et prix libre, en plus. Respect. Debout les braves est le fanzine photo d’Olivier, avec une ambiance punk français / anarcho-punk qui traîne dans les pages. Les photos de concerts, ça peut franchement avoir un côté trop classique et barbant parfois mais, d’une part, comme l’indique le sous-titre du fanzine – Visions de la scène genevoise et d’ailleurs – Olivier a la bonne idée de s’intéresser aux gens, aux lieux ou aux moments qui font autant la scène que les musiciens. D’autre part, les photos, souvent en noir et blanc fortement contrastés, sont belles et les concerts sont de style variés. Enfin, il y a quand même un peu de texte : une interview de Vocal cheese, un duo qui mélange yodel et approche politique, et un édito qui prend partie contre les danses violentes aux concerts.

« Frana-tic » (Frana, Black widow’s project – Blackened tattoo studio, 3 nov.)

Initialement prévu dans le shop d’Urgence disk, ce concert s’est finalement déroulé au studio de tatouage en face ou presque. Les italiens de Frana débarquent 30 mins avant le début des hostilités – surpris comme tout le monde par le traffic genevois de fin d’aprem. Déballage fissa du matos, petit line-check, go !

De toute façon, le punk-rock pied au plancher de Frana semble fait pour ça. S’entasser dans un kangoo, faire des bornes jusqu’à plus soif, poser son matos et balancer la sauce, s’écraser dans un duvet quelque part puis recommencer. Il y traîne comme un air de liberté, quelque part entre punk, noise syncopée et quelque chose de plus mélodique, avec notamment à la chouette voix de Luca – qui évoque des pionniers du post-hardcore. Hüsker-dü peut-être.

La configuration de la salle est un peu curieuse, toute en longueur avec cette partie surélevée qui fait office de scène mais qui éloigne un peu le groupe du public mais on s’en fout, c’est génial. Et puis, avec les peintures cyber-métal façon HR Giger qui tapissent les murs jusqu’au plafond, le lieu a comme une ambiance.

Le concert passe vite. On se retrouve au shop de Dam pour une super bouffe végétarienne, au milieu des disques – la grande classe. On fait mieux connaissance avec les italiens qui dormiront à la maison ce soir. Blagues, anecdotes, connaissances communes. Malgré l’organisation pratique pas toujours facile  – les membres du groupes n’habitent pas dans la même ville -, ils gardent une vraie motivation et envie de créer de la musique. « Je peux pas concevoir ma vie autrement, de toute façon », dit Luca. La semaine suivante, ils jouent avec Hot snakes à Milan. Chouette récompense.

Black widow’s project

La soirée s’enchaîne sans temps mort avec le concert de Black widow’s project, des genevois qui font le truc stoner Fu manchu/Foo fighters, les sons de Herr Liebe et un atterrissage en douceur au Poulpe pour profiter un peu de la fin de la soirée hip-hop noise qui s’y déroulait et continuer la discussion jusqu’à tard dans la nuit.

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« Dernière salve » (Smutt – Poulpe, 2 nov.)

 

Déjà, il avait coupé ses dreadlocks et voilà que maintenant il s’en va.  Au début du mois dernier, Smutt donnait au Poulpe son dernier concert avec Mouss, son chanteur – depuis leurs débuts, je crois.

Le groupe aura réalisé une démo et un EP avec Mouss. Et marqué le paysage haut-savoyard de leur rock’n roll survitaminé dopé au punk-hardcore et à leurs paroles concernées – enfin, la plupart du temps.

Il y avait pas mal de monde à ce concert et une ambiance mi-rigolarde mi-enragée qui correspond bien au groupe. Sur la scène du Poulpe, avec un son à la hauteur, sa musique  et les harangues rugies de Mouss avaient de l’ampleur et de la puissance.

Le groupe avait plusieurs disques de prévus. On verra bien ce qu’il nous réserve. Quant à Mouss, on peut le retrouver dans son projet folk-punk solo, al Gharib, qui joue bientôt près de chez vous.

 

>>>>>>>> SMUTT

>>>>>>>>> AL GHARIB

« Science of nonsense » : an interview with Frana

A trail of fanzine reviews and band connections led me to Frana and their own brand of twisted, frantic and yet melody-driven punk-rock. One thing leading to another, the Italian foursome is coming to rock Geneva beginning of November and Luca (vocals, guitar) and Francesco (bass) accepted to answer this little interview.

There’s something in your sound – especially in the voice – that reminds me of some post-punk bands from the 1980s. Are you interested in bands of that period?

Luca : Hmm… The 80s… Hmm… Not sure, my references are more placed in the 90s. But I don’t know, most of the time I just do something clueless of where it comes from.

Francesco : It’s not the first time somebody makes this connection. After one of our last shows, a guy from the audience told Luca that he sings just in the same way as Boon from Minutemen – of course he doesn’t recall this. Talking for myself, some of my favorite all-time punk bands are from the 80s. Take Hüsker Dü, Mission of Burma, Big Black, Fugazi. We actually recorded a version of Chartered Trips by Hüsker Dü in a tribute compilation by TBTCI.

And I love 80s brit post-punk, which I think is a mandatory inspiration for a bass player. Wire, Gang of Four, Joy Division…


I believe you live far away from each other. How do you manage to make the band work nevertheless? Can you see any positive aspects to this situation?

L : It has been more complicated than this. Frana was born in Germany. Francesco and I lived in Munich for a few years, and there it all started. We had no friends and we decided to start a band. Then in 2015 both of us moved back to Italy. It’s complicated… at some point we were living 1000 kilometers away from one another with the Alps in between: drummer in Munich, bass player in Florence, guitar player in Genova and myself in Milano. It’s much better right now, just a few hundred kilometers, we sort of manage to practice regularly. Positive aspects? Hmm… not many. Well, we don’t see each other so often, so we have no chance to get annoyed by each other. Lol.

F : Yeah, I live in Florence, but we are all within 300 km from each other. The key to success with this situation are trains and highways… We found some sort of balance. Writing a record in this configuration was very different from what I was used to before. You know, you can’t just go to the practice room and dick around. You have to make the best out of every session and do your homeworks. Maybe you can say it’s even more efficient, just maybe.

The cover of your LP, « Awkwardwards », is pretty cool. Who drew it?

L : Silvia Sicks, a friend we have first met when we played in Rome. I had an idea for some crazy drawings, I tried to explain it to her and she nailed it ! She’s also a songwriter and we’ll play a couple of shows together with her acoustic project “Tunonna”. My favorite element on the cover is the flying cement-mixer-monster, it is the very same “Panpo, the destroyer” that gives the title to the album’s second track. The cover tries to express what is the “Awkwardwards”. This is obviously a self-made word, which could be rephrased as “towards the awkward”. Besides the meaning, I like it coz it sounds quite wrong.

There seems to be quite a lot of nonsense involved in the aesthetics of Frana. Nonsense can be seen as a response to a bewildering situation. So what are the bewildering situations you are reacting to, if any?

L : I like the nonsense and I use it a lot, for fun or sometimes even as a way of life. I like it better than struggling to find deep meanings, as in our lyrics. It’s a fairly free expression of something you have in mind, outside the typical borders, and the boredom of rationality. Clearly, nonsense is never really nonsense… If your brain produced something, some association of words, some ideas that might look random, it’s never really nonsense, just you don’t understand it, maybe you will one day, maybe you won’t ever. There’s always something more than mere aesthetics.

F : I guess the whole universe is fairly bewildering, when you think about it. I mean, not so long ago, dinosaurs were ruling the earth. “God creates dinosaurs, God destroys dinosaurs. God creates Man, man destroys God. Man creates dinosaurs.” Will we ever witness the end of our galaxy, swallowed altogether by a supermassive black hole? Nah, I guess we’ll awkwardly destroy ourselves and everything else, well before that point.

Are there any band or artists that you found particularly inspiring in that (non)sense ?

F : Devo. Very surrealistic. Shellac as well. And how to forget Blue by Eiffel 65.

Do you think a rock song can reach the status of a classical piece of art or will it remain a piece of pop culture, easily consumed and then forgotten ?

L : Well, music is on the internet nowadays. So as long as the internet exists, music exists, even if it’s gonna be forgotten, it’s gonna be still there, ready to be discovered again.

F : That’s a difficult one…I don’t see a clear contrast between art and pop culture. The border is fading.

What are the italian or german bands that are close to your hearts and that we should be aware of ?

L : On the german side, I’ll go for Trigger Cut, brand new band. Our former drummer plays in there with Ralph that we know from Buzz Rodeo (RIP). My pick of the week it’s them, they just released some very juicy material and we’ll be sharing the stage with them in January.

F : The Italian side on me. Check out Lleroy, cool people and furious shows.

You guys are creating music, putting out records and touring regularly in a DIY/independent network. What is the best thing about that and what is the one that you like the least?

L : The best part of it is that people do that only because of passion and enthusiasm, because they feel it and the want to do it, no money is involved. The other side of the coin is that it’s difficult, as there’s no money involved it’s hard to manage shows, get even with traveling costs. And the record market, at least in Italy, it’s quite down, as much as the “generational change” failed. Young kids are not interested in rock and punk music anymore, so bands grow old together with their audience.

Do you like reading about music? Is there any magazine or website that you check regularly?

F : I regularly check a few zines, like Perte et Fracas. But to find new stuff I mostly rely on friends’ opinions and word of mouth. Very old school and not much time.

 

Are you active in any other way in the punk-rock scene, musically or otherwise?

L : In the past, back in 2004-2009, I used to organize shows in Milan and the suburbs in several squats and bars. When I moved to Munich, I started over, it took a while but I used to organize shows in a very lovely spot called Kafe Marat. Now, that I moved back to Milan, I’m not putting up shows, at least for the moment, not much time and no place where I can do it, but I’m trying to get back doing that. That’s my personal contribution, besides playing in bands, to the punk-rock-noise-metal-hardcore-whatever-diy scene.

You’re going to play Geneva in November. Can you tell us a little bit about this tour?

F : Well, that weekend we have been invited to play in Stuttgart…Geneva is right on the way back to Milan, glad it worked out! It will be our first time in Geneva. The following week we’ll be playing a bunch of shows in south France. Then Italy, with some more shows in November and December, and more Germany in January (for all the dates check our Facebook page). We love to play in Switzerland, we used to know the guys from Deadverse (RIP)… We should do definitely do it more often. Book us if you like our stuff !

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« La rentrée des punks » (Nurse, Smutt – Rocailles, 16 sept.)

La plaine des Rocailles, près de Reignier, est connue pour le festival du même nom, ressucité depuis quelques années. Les Bérus sont quand même passés ici.  En plus, avec sa vieille falaise d’escalade, elle a un petit côté destroy, un petit côté déglingué qui se prête bien au barbecue punk que les Punks sportifs organisent chaque année.

Punks sportifs qu’on arrive trop tardivement pour voir, d’ailleurs. Smutt est déjà en action sur la petite scène du camion des Punks spo. Du bricolage de génie.

Remontés comme des coucous suisses, les Anneciens balancent leurs rafales de punk-rock furibard et festif à la fois. Ca enchaîne, c’est fluide, la volée de poudre à canon passe toute seule. Aux dernières nouvelles, ce groupe parmi les plus actifs de la scène locale devrait sortir un ou plusieurs disques. Et aux toutes dernières nouvelles, il pourrait également y avoir du mouvement de personnel. Donc, on verra bien ce qu’on verra.

Le concert de Nurse qui suivait était en quelque sorte le vernissage de leur génial album, tout juste sorti en version vinyle. « C’est la rentrée et on a pas fait les devoirs de vacances », balance Ben avant de monter sur scène.

Mais il était dit que, ce jour-là, il y aurait du rock. Les pépites émo mélodiques et rageuses du groupe sont une machine à faire monter l’émotion et la pression. Et elle monte, jusqu’à un final sauvage avec telecaster balancée dans la batterie.

Les stands de distro permettaient de compléter sa collection de productions de la scène locale. Crankcase et Motocross pour ma part. Pas déçu du voyage d’ailleurs. Ce moment de rock était prolongé par les sons des platines de, entre autres, DJ Blender, aussi connu sous le nom de Greg la chocolatine.

On est en Haute-Savoie quand même ou bien ?

 

>>>>>>>>>> LES PUNKS SPORTIFS

>>>>>>>>> SMUTT

>>>>>>>>> NURSE

>>>>>>>>> LE POULPE

« Racaille du DIY » (Catalgine, Deaf lingo, Smutt – La spirale, fév.)

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La Spirale, c’est un peu le centre névralgique de la scène DIY d’Annecy. Un lieu que les groupes gèrent eux-mêmes pour répéter et organiser des concerts. Et ces murs en ont quand même vu quelques-uns. Même les Hard-ons ont joué là, apparemment. Bon sang, les Hard-ons.

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Donc c’était plutôt super cool de jouer là-bas. Malgré le froid et des problèmes de larsens récurrents.

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Bon, on nous a payé des bières dans le public après le concert donc ça devait pas être à 100% mauvais. Bref, tout le monde a été bien terrible.

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Ensuite ont joué les italiens de Deaf Lingo. Milanais pour être plus précis. Ce qui a suscité quelques blagues sur le fait qu’ils auraient dû être lookés comme pas possible, venant de la capitale de la mode.

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Mais ils étaient plutôt normaux, en fait. Avec un disque tout frais dans leurs valises, ils ont envoyé un punk-rock mélo oscillant entre pop-punk plutôt fun et émo-rock chaviré. Pas sans rappeler Hot water music par moment.

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Aux locaux de l’étape de clore la soirée. Smutt et son punk-rock sans sommation. Sacrément rentre-dedans et charpenté, avec toujours cette voix hargneuse. J’en ai même entendu au fond qui faisaient des comparaisons avec tel groupe des débuts du hardcore New-Yorkais. Mais je tairai les noms, hé hé.

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Une autre spécificité de SMUTT c’est une deuxième guitare bien alerte. Tout vrai rocker se doit de haïr les solos mais là il faut bien admettre que ça passe vraiment bien.

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Sûrement parmi ceux qui se bougent le plus en Haute-Savoie, ils avaient joué à la Nano-punk party la semaine d’avant et accompagnaient les italiens au Trokson à Lyon le lendemain.

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Smutt power

Comme beaucoup de lieux de ce type, la Spirale est précaire et ne fait quasiment pas de communication, si tu es intéressé par ces concerts, le mieux est de contacter directement les groupes (voir les liens ci-dessous). Tu peux aussi consulter cet agenda que je tiens à jour.

On peut voir aussi quelques images de cette soirée sur l’excellent site d’Olive, Lowlightconditions.

 

>>>>>>>>>> CATALGINE

>>>>>>>>>> DEAF LINGO

>>>>>>>>>> SMUTT

« Indie punk Xmas » (Crankcase, Off models – Le Poulpe, 23 déc.)

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Retour sur un concert qui remonte un peu mais qui valait le coup. Deuxième jour de l’invasion du Poulpe par la Tribu sonore avec un début à la MJC de Reignier et la projection de « Diesel ». Manquée en ce qui me concerne, malgré que j’ai fait l’interview de David Basso auaparavant, mais il parait que c’était bien.

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Puis, il y a Crankcase qui a joué. C’est top, Crankcase. Tout le monde aime Crankcase.

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Une pincée de rock’n roll, une  mesure de punk-hardcore pied au plancher, un soupçon d’envolées surf-pop et une attitude goguenarde qui leur donne parfois des airs de Hard-ons haut-savoyards.

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En plus, le groupe a le bon goût de laisser sonner sa basse distordue, teigneuse et un brin metallique – ce qui est quasiment une condition pour faire de la musique écoutable, pas de doute là-dessus.

Puis ce fût au tour des drômois de Off models et leur manière assez craquante de se tenir alignés sur la scène. Un peu Beatles, non ?

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Guitares cristallines, mid-tempo qui rocke et une chanteuse rayon de soleil pour une musique émo/mélo sensible et enjouée. Il sera d’ailleurs possible de revoir le groupe sur la petite scène du Brise-Glace bientôt, le 28 février pour être précis.

Avec la distro conséquente d’Anartisanart dans la salle, cette invasion avait un peu des airs de mini-festival indépendant. JaxLR a ensuite pris le relais pour ambiancer jusqu’au bout de la nuit. Ou, pour être exact, jusqu’à ce qu’on se fasse virer. On ferme. Bon OK, mais à l’année prochaine, hein.

>>>>>>>>>> DIESEL

>>>>>>>>>>> CRANKCASE

>>>>>>>>>>> OFF MODELS

 

« Alerte Noiss »

Alerte noise en provenance de Chambéry – stop – NOISS, tout nouveau groupe ayant publié deux titres clippés, « Nouvel orient » et « Neuroïne » – stop – Plutôt mélodique, dans le sens trainant et grungy du terme – stop – répétitions entêtées et de brusques sautes d’humeur qui  maintiennent la pression – stop – Enregistrés au K7, nouveau studio près du Brin d’Zinc, comme Korto – stop – on a hâte d’en entendre davantage – stop – Et surtout d’en voir plus – stop – Ouais, je sais c’est nul de faire semblant de faire du télégraphe – stop – Qui sait  encore de ce qu’était le télégraphe, d’ailleurs ? – stop – Mais bon, ça m’a fait rire. – stop –

STOP

>>>>>>>>>> NOISS

« La giclée blanche » (Atomic spunk – Chateau rouge, 22 déc.)

atomic couvRetour sur un passage au concert des Atomic spunk au café de Chateau-rouge, il y a quelques semaines. Juste le temps de se prendre une petite giclette de leur atomic spunk à eux.

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Un punk-rock sans temps-mort, toutes guitares dehors, la voix rock caverneuse de Jello-Denis – un peu diminué par un problème de cheville et pourtant il avait mis des baskets. Sans oublier une section cuivre percutante.

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Un mélange détonnant qui m’a rappelé des – très bons – souvenirs du côté d’Alternative tentacles. Allez savoir pourquoi… Encore un bien chouette groupe d’ici. Bon sang ça commence à faire un sacré nombre !