« Bande de fanatiques » (Dustriders, Hollywoodfun downstairs, Vorvan – Makhno, 22 nov.)

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Rien de plus ennuyeux que ces concerts estampillés tel ou tel genre, où les groupes ressassent les mêmes codes et où la surprise et la prise de risque sont minimes. Heureusement ce concert à la Makhno, organisée par l’asso essentielle Drone to the bone, n’avait rien de tel, même si une arrivée tardive n’aura pas permis d’apprécier les locaux de Dustrider.

HFD 1Hollywoodfun downstairs, c’est un duo néo-zélandais et si il y a des fanatiques, c’est bien eux. Des tournées comme des forcenés – c’est quand même leur deuxième passage à Genève dans l’année et ils ont d’ailleurs perdu un bassiste dans le bataille -, une musique sans répit et un dernier album sorti chez les polonais d’Antena krzyku (super label). Preuve s’il en fallait que le réseau DIY 2.0 fonctionne.

hfd 6.JPGFaut au moins venir de l’autre côté de la terre pour jouer la musique qu’ils font. Effectivement il y a un côté garage dans la réverb et cette voix nasillarde mais passé à la moulinette de rythmiques effrénées qui lui donne parfois des airs de hardcore hurlé – screamo pour les intimes.

hfd 5Une sorte d’accouplement contre-nature entre les Buzzcocks et Lightning bolt (ouille !), ou quelque chose comme ça. Une musique qui peut être fun mais aussi assez malsaine et stressante. Entre névrose et psychose, mon coeur balance.

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C’est peut-être bête mais la première chose qui m’a frappée chez les Russes de Vorvan, c’est les tee-shirts qu’ils portaient sur scène ou sur les photos que j’avais pu voir : Doom, Extreme noise terror, Misery, Disfear… Clairement des gens de bon goût.

vrvn 1Leur hardcore « moderne » convoque tout ce qui butte, qui latte et qui tabasse. La voix gueulée est au final assez linéaire mais, bon dieu, c’est en-dessous que ça se passe. Une basse de plomb en fusion – jouée au doigts -, des riffs de tueurs à la guitare mais parsemés de déconstructions noise aux petits oignons et surtout, surtout, une batterie démentielle qui sonnait comme c’est pas possible. Un régal pour les yeux et les oreilles.

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Les compos ultra incisives maintiennent une pression constante. Chaque morceau pilonne et capte l’attention, sans jamais lasser. Ce groupe a clairement la science de la composition et – chose rare – donne envie d’aller écouter leur musique sur disque pour comprendre exactement c’était quoi, ce truc qu’on s’est pris dans les oreilles.

>>>>>>>>>> HOLLYWOODFUN DOWNSTAIRS

>>>>>>>>>> VORVAN

>>>>>>>>>> ANTENA KRZYKU RECORDS

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Et c’est quoi, cette société où il faut clamer les évidences ?

Korto « s/t » LP

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Korto continue donc sa folle équipée et passe même à la vitesse supérieure avec ce premier album qui sort aujourd’hui même. Un disque qui a de l’allure puisque le trio haut-savoyard a le bon goût de coopérer avec un artiste graphique, Chufy, qui réalise la pochette. Ils l’avaient déjà fait d’ailleurs pour l’artwork de leur premier 7″, lui aussi très réussi.

Korto a la formule qui fait pschiiit ! et régale ici sur sept titres. Des mélodies aériennes – chant tenant plus au choeur noyé de réverb, mélopées de guitare – mises sous pression par la trépidante cheville ouvrière basse-batterie. A la fois baignant dans une douceur aux accents pop ou surf (« Track 2 » – grande liberté dans le choix des titres, j’adore) et menaçant constamment de céder sous la puissance du flux sonique, couvant toujours et  prêt à se déverser sans crier gare (« Denzzzl » et surtout « Fresque »). Et va-z-y que je te fais monter la sauce. Sûrement. Et pas si lentement que ça. Que je répète, que j’augmente la pression. Jusqu’à ce que ça mijote. Que ça bouillonne. Et qu’enfin ça éclate en feu d’artifice épique final.

Les cheveux dans le vent. Le soleil sur la peau et un surf à la main ou, qui sait, celle d’une fille – ou d’un garçon. Mais vite. A fond. Il y a chez Korto un  naturel et une joie de se laisser aller béatement dans le flux du son qui est totalement communicative et réjouissante. Même si les mélodies insouciantes et légères ne sont pas votre tasse de thé à priori. Le disque a été enregistré au K7, studio associé à la salle du Brin de Zinc, près de Chambéry, et la production percutante et sans fard rend ce premier long format d’autant plus attachant.

Bouillonnant, spontané, limpide . A vrai dire, si on voulait chercher la petite bête, on pourrait prétendre que cet album a les défauts de ses qualités. Ce qui voudrait dire quelque chose. Ou pas. Mais, en toute fin de disque, « Oï » laisse peu à peu la guitare se durcir, s’assombrir, pointant vers des ambiances moins candides. Ca leur va bien aussi. Annonciateur peut-être d’évolutions à venir. Go, Korto, go.

Korto « Self-titled » LP (Six tonnes de chair records)

>>>>>>>>>> KORTO

>>>>>>>>>>> SIX TONNES DE CHAIR RECORDS

« L’anniversaire des Tonys » (Catalgine, Milkshaker – Les tanneries, 21 oct.)

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Les Tanneries, c’est pas celles de Dijon, ni la salle du même nom à Bourg-en-Bresse. C’est une usine occupée à Rumilly au sud d’Annecy, où on a pu jouer il y a quelques temps à l’occasion de l’anniversaire collectif de plusieurs personnes investies là-bas.

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Le lieu accueille assez régulièrement des concerts ou des spectacles. Il y a aussi des locaux de répétitions et c’est ouvert à toute personne voulant disposer d’un endroit pour créer.

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En projet : s’ouvrir davantage et développer des projets plus longs, comme des résidences d’artistes, par exemple.

tanneries graph 3L’ombre des 400 couverts semble planer sur l’endroit. Le squatt grenoblois a été à la fois un lieu militant et de propositions pluri-disciplinaires pendant des années et est un peu  un modèle pour ce genre d’initiative.

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Des locaux ont joué avant nous mais impossible de se rappeler du nom maintenant.

ctlgn 2Pour nous, ce fût un excellent concert. Contents de jouer dans un endroit comme ça, plein d’énergie et d’envie de faire les choses autrement.

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Et quelle ne fût pas la surprise de tomber sur François Thollet, figure du milieu musical grenoblois, qui accompagnait ce soir-là le mystérieux projet d’un batteur, de Grenoble lui-aussi : Milkshaker.

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Accompagné aussi un gars aux claviers et guitare. Le trio a ainsi tenu la scène pendant 2 heures sur un set totalement improvisé au moins pour les deux invités.

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Batterie tribale et groovy sur laquelle viennent se poser les heurts et accidents du clavier, de l’accordéon et des machines, pour une première partie plus expérimentale.

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Puis ça a carrément viré à un blues du désert endiablé qui semblait ne plus vouloir s’arrêter. Sacré performance qui concluait une chouette soirée de découverte, à peine ternie par des incidents sur fond d’alcool mauvais. Dommage, mais on reviendra. Merci à tous !

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>>>>>>>>>> LES TANNERIES

« La belle peinture » (Spacejunk art center, 2 nov.)

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Dan Witz, « Agnostic front »

La galerie associative – et non-commerciale – grenobloise Spacejunk proposait pour quelques jours encore une expo collective donnant un coup de projecteur sur quelques artistes d’aujourd’hui – pour ne pas employer le gros mot de contemporain – pratiquant la peinture.

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Nicola Verlato, « Wrong target » (pas présenté à l’expo)

Si la technique est classique – beaucoup de ces artistes se réfèrent Jérôme Bosch et à la peinture baroque flamande – les thèmes sont actuels, comme dans les peintures ultraréalistes de pits hardcore de Dan Witz ou les tableaux oniriques de Nicola Verlato.

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Mu Pan, « Tylosaurus and the 108 Outlaws »

J’avais découvert certains de ces artistes – Turf one, Mu Pan – lors de l’exposition Hey ! à la halle Saint-Pierre à Paris. Moi qui suis souvent perplexe vis-à-vis de l’art qu’on voit dans les salles d’expo et autant ignorant qu’un autre, me retrouver face à des oeuvres qui me parlent, souvent réalisées par des jeunes artistes et dont la technique était parfois à couper le souffle a été comme une révélation.

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Turf One, « Gueule d’amour »

Le Spacejunk arts center s’est quant à lui donné comme objectif de défendre la culture graphique issue des sports de glisse. Une mission sacrée, comme quiconque a été immergé dans la culture skate le sait.

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Mu Pan, « Tylosaurus and the 108 Outlaws » (détail)

>>>>>>>>>> SPACEJUNK GALERY

 

« Le punk est un jeu d’enfant » (Pouet – Brise-Glace, 22 oct.)

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Pas de pitié pour les bambins ! Pouet a mené son concert au Brise-Glace pied au plancher, devant un public enthousiaste où la parité enfants-adultes était parfaitement respectée.

A peine entré sur scène, le bassiste lance une rythmique punk soutenue. Distortion, volume poussé – dans la limite acceptable avec des enfants. Entre les morceaux, blagues qui s’enchainent. Pouet prend les enfants par la main mais ne les prend pas pour des mioches.

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C’est que Pouet est un vrai groupe de rock – ou de chanson-zouk-punk-trad, comme on voudra. Un groupe avec des thèmes enfantins, c’est sûr, mais où on retrouve aussi, dans l’expression débridée et l’énergie brute, quelque chose de Pigalle et des Garçons bouchers.

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Impossible d’ailleurs de dire qui des parents ou des enfants goûtent le plus les « tubes » du groupe.

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« Pouet », bien sûr, et ses airs de fest-noz électrique malgré un problème de pile de la vielle à roue. Ou « Dans la salle de la cantine de la rue des Martines », version enfantine du fameux morceau de Pigalle, acclamée par les parents ravis. Seul petit regret : l’absence de « En boîte », disco goguenard dont il aurait été intéressant de voir l’effet sur la salle – où alors je l’ai raté lors d’une des multiples pauses pipi de ma fille.

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Dans la fosse, d’abord assis puis de plus en plus debout au fil du concert, les bambins le regardent avec un œil amusé et un brin incrédule. Ce gros garçon aux cheveux rasés, qui raconte des trucs rigolos et gonflés (« Moi, j’aime pas ma maman ! »), qui se met en scène dans des chansons où on a le droit d’être gourmand (« A y est, c’est bientôt l’heure du goûter »), maladroit (« J’ai deux mains gauches », « Moi j’aimerais, comme à la télé, jouer au foot avec les pieds ») et d’aimer les choses sales et bruyantes (« Si on m’avait dit que c’était çà la campagne »). Il sort de temps à autre des instruments tous aussi incroyables les uns que les autres, dont il égrenne les noms avec gourmandise : un violon minuscule, un flutiau irlandais, un biniou antique qui « fait un son absolument horrible » et bien d’autres. Il a l’âge de papi mais on a surtout très envie qu’il devienne un copain.

Alors on jette un coup d’oeil en arrière, vers les parents, l’air de dire « Je peux ? » Et on se lève, on s’avance vers la scène et, au milieu de nouveaux copains et copines, on va danser et voir d’un peu plus près ces musiciens, qui nous parlent comme personne d’autre.

Les super photos sont toutes de Gilles Bertrand. Grand merci à lui et salut !

Untitled With Drums « Self-titled »

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Untitled With Drums est une formation relativement récente – ils existent depuis 2014 – et ce « Self-titled » est leur première sortie discographique. Curieusement, j’avais entendu parler de post-punk à leur propos alors que dès la première écoute, c’est plutôt à de la noisy-pop – façon Ride – qu’ils m’ont immédiatement fait penser.

Sept morceaux très homogènes composent ce disque. Une musique puissante, bloquée dans des tempos plutôt lents, mais que la voix lointaine aux mélodie douces-amères maintient dans une sorte d’apesanteur et de légèreté.  Encore une fois très proche de Ride, même si la référence du groupe semble être surtout True widow. Cette voix vibrante a l’art de faire décoller des mélodies sans effort apparent comme dans « Sequestrated » ou « The sun », où l’on perçoit le lointain rayonnement de Nirvana. Le son – rythmiques massives, distortions amples – est excellent, surtout pour une première réalisation. Un bon son, un son abouti, c’est un avantage et en même temps c’est un test pour la musique d’un groupe . Test que les compositions épurées d’Untitled With Drums passent haut la main. Car son écriture dépouillée, toute en retenue mais affirmée et sûre quand il le faut, est la grande force du groupe. Elle sait laisser parler les respirations, faire deviner des vides et cette part sombre donne du corps à une musique qui pourrait n’être que pop.

Pas d’agressivité, donc – ce n’est pas dans les gènes du groupe – mais plutôt un spleen latent, parfois aérien et tout en apesanteur comme sur la « Lullaby for satellites », parfois poisseux et qui colle aux semelles sur « Pushaway » et ses arpèges dissonants. Ou encore plus sur le douloureux et très beau « To the bone ». Le groupe se paye même le luxe d’un morceau plus énervé, « Nothing left », en fin de course et  qui ne dépareille pas une seule seconde. La nonchalance d’Untitled With Drums hésite entre la douceur et une émotion poignante et indicible. Et, au final, a énormément de charme.

Je succombe.

>>>>>>>>>> UNTITLED WITH DRUMS

John & Salomé

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En voilà des copains. En plus d’organiser des concerts sur le bassin chambérien, John & Salomé se prennent en main et font ce que toute asso devrait faire, c’est-à-dire un site internet/fanzine qui documente et prolonge les concerts.

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Le site étant tout récent, on y trouve pour l’instant surtout des reports sur les soirées organisées par ces « Fournisseurs de bruit associatif » – dont l’un avait d’ailleurs été chroniqué dans ses pages. Concerts globalement « à tendance psychédélique ». Qu’ils disent. Mais comme leur définition du psychédélisme est plutôt oecuménique et qu’elle accueille aussi bien L’Effondras que les jeunes italiens de Flying disk, je crois bien que cette tendance pourrait faire pas mal de convertis.

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Flying disk sont d’ailleurs le premier groupe interviewé dans leurs pages. L’interview  apporte une touche personnelle et chaleureuse au site et permet de découvrir le groupe, ou d’approfondir la découverte. Voire de découvrir et de profiter de l’évènement même si on était pas là. Bref une démarche un peu plus collective et participative que la stricte fréquentation individuelle de concerts. Un pas vers la constrution d’une « scène », en quelque sorte.

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Sans compter que les chroniques sont écrites dans un français imagé et coloré,   mélange d’érudition et de blagues à deux balles qui fait tout le charme de l’écriture rock’n roll. C’est divertissant et instructif. Il faut aller y faire un tour !

>>>>>>>>>>> ET C’EST ICI !

 

« Violence & Etrangeté » (Société étrange, Maria Violenza – un garage quelque part à Grenoble, 21 oct.)

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Rédactrice invitée : Anne

Soir de pluie dans une carrosserie où Parquet Sonore invite Société étrange et Maria Violenza.

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Le trio Société étrange – basse, batterie et un « mécano » aux machines pour les sons électroniques – commence. Société étrange nous tourne quasiment le dos. Seul le batteur est face au public mais après tout, on s’en fout, on n’est pas là pour regarder mais pour écouter.

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Leur musique est tout en progression, répétitive, hypnotique, doucement mais sûrement, au fur et à mesure. Société étrange nous embarque dans un trip aux accents Kraut, les rythmiques mêlées aux sons et effets électroniques font que, petit à petit, l’hypnose sonore prend.

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Ça commence bien dans ce garage… C’est au tour de Maria Violenza, avec tout son petit barda, concept « One-woman-band ». Maria Violenza joue sur un synthé vintage, elle joue aussi de la guitare, donne parfois des coups de percus, appuie sur des pédales, branche et débranche ses jacks…

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Elle chante en français, en italien, en anglais, mêle et fait se télescoper diverses influences dans une espèce de « cold-synth-arabian-punk » je sais pas quoi. Multiples casquettes, multiples facettes d’une musique qui ensorcelle… J’ai eu « Moisissure » en tête plus de 24h et aussi sa « valse déglinguée » de Waltz7 chantée dans une langue non identifiée…

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« Elle bosse » me dit un pote à la moitié de son concert, elle est partout, au four et au moulin. Maria Violenza en solo a en tout cas bien fait chauffer notre moteur.

>>>>>>>>> SOCIÉTÉ ÉTRANGE

>>>>>>>>> MARIA VIOLENZA

« Brassés localement 3 » (Disco boule, Catalgine, Don aman – Brasserie pirate, 13 oct.)

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La Brasserie pirate continue d’accueillir des concerts de la scène locale, malgré les visites de plus en plus assidues de nos amis policiers. Ce soir, c’était Disco boule, Catalgine et Don aman. Trois groupes pour une affiche bien variée, concoctée par Flo cosmique.

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Disco boule déboule de Lyon. Ce tout jeune groupe que personne ne connaissait – à part Flo Cosmique qui connait tout – vient de sortir un EP, dont on reparlera bientôt.

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Batterie hyperactive et bien intense. Lignes de guitare héroïques. Tricotage, asticotage, demi-tour, salto. Le trio a le math-rock agile, malicieux, et entraînant malgré le son un peu bridé.

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Ensuite, ce fût nous, Catalgine.

Les discussions d’après-concert firent manquer le début du set de Don aman. Groupe originaire de Lyon/Dijon dont le 1er EP est chroniqué dans ces pages. Un album est à venir.

On retrouve cette musique qui prend le temps d’installer, de travailler ses ambiances. Avec cette voix hors du commun à la fois intense et délicate. Mais les retrouvailles sont de courte durée – même pas de photos – car le groupe doit écourter son set, victime d’un énième passage des hommes en bleu.

Belle soirée néanmoins. Le public était restreint mais énergique et la nouvelle déco de la brasserie totalement érotique. Merci Flo.

>>>>>>>>>> DON AMAN

>>>>>>>>>> CATALGINE

>>>>>>>>>>DISCO BOULE

« Vague froide » (Jessica 93, Future faces – Usine, 19 oct.)

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Vague froide sur Genève : quelques images du concert hier à l’Usine.

Jessica 1.JPGA vrai dire, j’étais pas au concert mais c’est certainement pas ça qui va m’empêcher d’en parler. Ca va être rapide.

Jessica 2Jessica93 sort un nouvel album bientôt mais là, il était en solo et ne jouait donc que des anciens morceaux.

Jessica 3.JPGQuant aux Genevois de Future faces, ils fêtaient la sortie de leur joli EP il y a quelques mois, sur le label Throatruiner records.

ff 5.JPGSi la voix était un peu noyée dans son brouillard d’effets, il paraît que la section rythmique était absolument massive… Il paraît.

ff 3.JPGLe groupe ne devrait pas s’arrêter là… à suivre !

 

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Merci Anne pour les photos !

>>>>>>>>>> FUTURE FACES

>>>>>>>>>> JESSICA93