« Violence & Etrangeté » (Société étrange, Maria Violenza – un garage quelque part à Grenoble, 21 oct.)

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Rédactrice invitée : Anne

Soir de pluie dans une carrosserie où Parquet Sonore invite Société étrange et Maria Violenza.

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Le trio Société étrange – basse, batterie et un « mécano » aux machines pour les sons électroniques – commence. Société étrange nous tourne quasiment le dos. Seul le batteur est face au public mais après tout, on s’en fout, on n’est pas là pour regarder mais pour écouter.

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Leur musique est tout en progression, répétitive, hypnotique, doucement mais sûrement, au fur et à mesure. Société étrange nous embarque dans un trip aux accents Kraut, les rythmiques mêlées aux sons et effets électroniques font que, petit à petit, l’hypnose sonore prend.

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Ça commence bien dans ce garage… C’est au tour de Maria Violenza, avec tout son petit barda, concept « One-woman-band ». Maria Violenza joue sur un synthé vintage, elle joue aussi de la guitare, donne parfois des coups de percus, appuie sur des pédales, branche et débranche ses jacks…

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Elle chante en français, en italien, en anglais, mêle et fait se télescoper diverses influences dans une espèce de « cold-synth-arabian-punk » je sais pas quoi. Multiples casquettes, multiples facettes d’une musique qui ensorcelle… J’ai eu « Moisissure » en tête plus de 24h et aussi sa « valse déglinguée » de Waltz7 chantée dans une langue non identifiée…

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« Elle bosse » me dit un pote à la moitié de son concert, elle est partout, au four et au moulin. Maria Violenza en solo a en tout cas bien fait chauffer notre moteur.

>>>>>>>>> SOCIÉTÉ ÉTRANGE

>>>>>>>>> MARIA VIOLENZA