Taulard – « Les abords du lycée »

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C’est drôle, ce groupe.  Les petites mélodies faciles et rigolotes façon nintendo servies par une basse et un synthé joueurs et les paroles introspectives, concernées et perturbées. Et on balance le tout et ça donne un mélange que je trouve bien personnel. Comme du punk sans se cacher derrière les cris, ou de l’électro avec un cerveau.

Les paroles, c’est un peu pareil. On met en rime toute la vie et on balance. Depuis un hymne au Moucherotte jusqu’à une lettre pleine de remord à une ancienne petite amie ou une histoire d’auto-stop qui tourne presque mal. D’autres choses un peu plus énigmatiques, aussi. Y’a toujours cette spontanéité, cette sincérité un peu sur le fil qui est assez poignante.

Au premier abord, j’avais trouvé l’esthétique du disque peu attirante. En fait, elle correspond totalement à la musique de Taulard. Simple, à la fois réaliste et poétique, avec ses zones d’ombres et surtout ne se souciant pas trop de correspondre à des modes. Le disque est sorti en collaboration avec le label grenoblois Taenia Solium (et aussi Et mon cul c’est du tofu ? Mais c’est pas marqué sur le disque, j’ai pas trop compris…). Il est vendu à prix libre et sent bon le DIY. Y’a un chouette texte dans le livret qui explique les motivations pour sortir ce genre de disque et le choix du prix libre.

Et d’ailleurs, l’album est téléchargeable sur leur site. Trop gentils…

http://taenia-solium.net/cadre.htm

http://taulard.bandcamp.com/

http://taulard.blogspot.fr/

Cafards et crustacés (Pneu, Ultradémon, Taulard, etc., etc. – Usine, 13 fév 2015)

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L’arrivée sur la place des Volontaires, devant l’Usine, était marrante. Sur la place, une foule à majorité black. C’est là, le concert de Pneu ? Ah, non, c’est derrière, ici c’est électro. Ah ? OK, effectivement, on se retrouve tout de suite entre blancs… Où l’on voit que le rock est une culture assez connotée racialement…

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Bref, ai vu un tout petit bout de Oswalovi et Andrea Rotti, mais alors tout petit, et c’est Havak qui enchaîne sur la scène d’en face (près de l’entrée) à peine le premier concert terminé. J’ai à peine eu le temps d’admirer un gars qui s’essayait aux coups de pieds sautés tout seul dans un coin de la salle. Etrange.

Bref, autant le son est bon sur la première scène, autant le son de celle où joue Havak semble brouillon. Le groupe joue une espèce de cold wave et j’ai vraiment pas trouvé que le son était à leur avantage. La cold wave, faut plutôt un son un peu vaporeux et cristallin, il me semble.

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Taulard

Ca enchaine sans temps mort avec Taulard, sur la scène du fond (pas celle de l’entrée où le son est moyen, vous suivez ?). Qu’est-ce que c’est chouette. Quelque part entre la chanson à texte et le punk sautillant, à la fois fun et prenant. C’est du rock alternatif, en fait. D’ailleurs, je pensais parfois à la Mano negra. Super concert.

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A peine le temps de boire un bière, que Marilou commence son set sur la scène de l’entrée. Et là, tout à coup, je me demande pourquoi la soirée s’intitule « Cafards et crustacés ». y aurait-il une scène cafards et une scène crustacés? En tous cas, j’ai trouvé que le groupe tirait bien son épingle du jeu, avec une musique bien intense.

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La distance n’est pas bien longue mais enfin faut pas traîner pour choper le premier morceau d’Ultradémon. Faut dire que ça va vite, ça balance des riffs hurlants dans tous les sens, et des petites rythmiques surfs, et du triturage de son. On comprend rien mais c’est pas mal, pas mal du tout.

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Ultrademon

Retour sur la scène cafard(s) avec His electro blue voice. Franchement, ces rythmiques linéaires, ça a un peu du mal à passer après l’hystérie Ultrademon. Mais bon le dernier morceau et son riff répété jusqu’à la nausée était quand même bien entêtant.

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Et c’est Pneu et leur noise trépidante qui font office de homard en chef. La disposition du duo dans le public (pas de scène) permet de participer un peu plus à l’extase bruitiste recherchée par le groupe. Les riffs joueurs qui te chahutent et te retournent comme une machine à laver, le batteur au bord de l’apoplexie, pas une seconde pour reprendre son souffle. Un  petit rappel mais c’est presque de trop, tant ce groupe joue une musique qui s’apprécie dans l’instant.

PS le dessin d’Ultrademon est extrait d’un petit fanzine rigolo illustrant leur tournée en automne 2014.

Comme à la maison ! (Nevraska + Smutt – 24 janvier 2015, Alterlocal)

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Par une soirée bien hivernale, rien de tel que du bon noise au coin du feu pour se réchauffer. C’est justement ce que proposait ce soir l’Alterlocal. Et vu la taille du local en question, on risque pas d’avoir froid.

Enfin, toute lumière éteinte, boule à facettes et projo brillant de tous leurs feux, le mini local prend quand même des airs de salle de concert et c’est Nevraska qui ouvre le bal. Ce duo basse-batterie est, ai-je entendu, tout récent, mais déjà bien en place.

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Nevraska

Math-rock bien véloce. Ca tricote des parties binaires avec des choses plus complexes. Une basse plutôt claire que distordue (j’ai même trouvé qu’il y avait parfois des petites sonorités jazz rock…), une batterie qui en met partout et très très fort comme il se doit. Bref, ça défile à une vitesse que ton cerveau à du mal à enregistrer mais tu te laisses aller et ça va bien se passer, comme on dit par ici.

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Smutt in da pit

Avec Smutt, on change de propos (mais c’est ça qu’est bien) : punk-rock carrément old school, puissant, entrainant, joyeux. Tout ce qu’il faut, quoi. Si Nevraska envoie le bois, Smutt met le feu!

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J’ai pensé aux Dead Kennedys, Adolescents, Ramones. Il m’a semblé qu’ils faisaient des reprises que j’avais l’impression de connaître par coeur sans être capable de mettre un nom dessus. Et même ils enchainent les morceaux et ça c’est la classe (quoi qu’avec 2 mins le titre, il vaux mieux echaîner…) ! Chanteur noyé dans le public, blagues, pogo, foule en délire, petit rappel. Ca y est, j’ai plus froid.

Pierre blanche pour une journée noire

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Les voitures avancaient plus lentement. Les gens parlaient plus bas. Ou étaient-ce mes yeux et mes oreilles sous le coup de l’horrible nouvelle ? On a été quelques-uns à se retrouver devant la mairie de La Roche pour marquer ce moment d’une pierre blanche et rendre hommage à Charlie. Ce qui fait le plus mal, c’est de repenser au grand duduche que je lisais quand j’étais gamin. Cette gaieté, cette joie de vivre de sale gosse. Assassinée.

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Varsovie, perle sombre

C’était durant une fête de la musique, à Grenoble, il y a déjà quelques années. On se dit que, quand même, on va aller y faire un tour, des fois que… Je m’étais arrêté dans un parc, devant un groupe dont le look plutôt sombre jurait plutôt avec l’esprit festif qui règne lors de cet événement.

La chance de découvrir des groupes, c’est ce qui est génial avec les festivals, et la Fête de la musique est une sorte de festival même si on a peut-être un peu moins de chance d’être surpris qu’ailleurs – d’être happé par quelque chose alors qu’on ne s’y attend pas. Je ne peux pas dire que je sois fan à priori du style de musique que joue Varsovie, mais on s’en fout car j’ai été complètement hypnotisé par leur set.

Varsovie joue un espèce de punk (c’était ça le look dont je parlais plus haut) – maintenant on dit « post-punk » -, un peu new-wave, c’est-à-dire sombre, mélancolique mais également épuré et qui a quelque chose de très juste et comme ciselé au niveau des mélodies. Au milieu des dizaines de groupes de (reprises) rock démonstratifs et braillards qui infestent la fête de la musique, comme c’était bon de tomber sur cette perle sombre !

Deuxièmement, Varsovie chante en français. Et ça sonne, ce qui en fait donc un cas assez rarissime et mérite l’intérêt.cd-1cd-2cd

Je ne me rappelle plus comment je me suis procuré Neuf millimètres, leur CD démo. Ce disque a produit sur moi exactement le même effet que les concerts : un groupe dont je n’attends rien et qui s’impose. Cinq titres parfaits, taillant leur route impeccablement entre montées de fièvres bruyantes et mélodies. Et surtout, surtout : rien à enlever, rien. Juste la moelle, chaque idée à sa place, pas un coup de grosse caisse en trop, rien. Claque.

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Je n’ai pas écouté leur deuxième disque, Etat civil, sorti en 2010. J’ai repris le train avec leur deuxième véritable album L’Heure et la trajectoire, sorti cette année. J’aime toujours, mais ce disque a quelque chose de plus clair. La production est moins abrasive sur certains morceaux, elle arrondit un peu plus les angles. La guitare se fait plus cristalline, la basse plus ronde, et la voix même est plus posée, perdant un peu le côté sale. D’avantage en avant, elle prend des accents rock français, noir désirien sur Hotel Roma ou L’Heure et la trajectoire (et son break aux relents de Joy Division). En tous cas, on peut pas leur reprocher d’avoir peur du lyrisme. Bon, le sentiment d’urgence et de fièvre est toujours là, ça sonne toujours et, personnellement, je me laisse volontiers entraîné par le dance-punk génial de Sunsiaré et son riff robotique. Mon morceau préféré de cet album dansant et lyrique.

PS C’est rigolo, le terme « post-punk » parce que c’est un terme inventé à posteriori pour qualifier une musique déjà ancienne, si on peut dire, et quasiment contemporaine du punk. En gros, si les Sex Pistols sortent leur premier album Never mind the bollocks en 1977, le « post-punk » arrive un an après, avec le premier disque de Joy division en 1978. Ou quelque chose comme ça…

http://varsovie.bandcamp.com/

http://www.thoseopposedrecords.com/

http://www.infrastition.com/index.php/en/

Festival Face J – J3 (Sathonay trio, Two Pin Din, Shopping – Cave12, 6 déc 2014)

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Retour à Cave 12 pour profiter un peu d’un festival bien intéressant, qui donne envie de faire le trajet jusqu’à Genève tous les soirs !

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Sathonay trio

La soirée à débuté en douceur avec Sathonay trio. Trio donc (violoncelle, Saz, batterie), construit autour du Saz, luth d’origine turc, et des musiques orientales. Mais ce n’est qu’une base pour s’envoler vers des horizons tour à tour cotonneux et planants et des montées de fièvre bruitistes, nettement plus rythmés. Super concert, même si le deuxième type de morceaux me fait nettement plus vibrer. Certains passages m’ont fait penser à The Roof et le concert s’est terminé sur un air d’origine grecque, qu’avait également repris il me semble, Kletka Red.

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Ensuite, Two Pin Din. Les antécédents de ce duo de guitaristes (ex-Nomeansno et Dog faced hermans) me mettaient l’eau à la bouche, même si j’avais un peur du syndrôme « les vieux punks prennent leur retraite et s’achètent des amplis 5 watts »… C’est bête. J’avais tort. Two Pin Din est un duo génial, auquel il ne manque rien.

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C’est une espèce de punk-rock minimaliste (forcément, deux guitares…), avec de petites évocations surf, rock n’roll ou même un peu country. Mais il y a toujours un petit truc de travers qui vient perturber les choses. « We »re not very good at telling jokes between songs. », disent-ils au début du set, mais c’est pas vrai. En fait, leur concert entier à l’air comme une grande blague bruyante et malicieuse.

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L’utilisation des guitares est très percussive et a un petit air de famille avec The Ex. C’est génial de voir un groupe où les membres expriment à ce point leur personnalité. Dans la musique, mais rien que leur apparence est frappante. Andy Kerr, ressemble au canadien typique, simple, brut de décoffrage et de bonne humeur tandis que Wilf Plum a une dégaine d’artiste excentrique, presque un peu dandy, qui représenterait mieux le vieux continent.

Ensuite, y’a eu Shopping, trio anglais (deux filles et un gars, pas si courant) jouant une sorte de punk new-wave, où on sentait également des influences un peu reggae, ou ska. Ca m’a fait penser à la période Sandinista des Clash. Ils étaient jeunes mais super à l’aise sur scène et leur set dégageait vraiment quelque chose. Chouette découverte !

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Shopping

On a pas été très attentif à la suite donc je ne peux pas en parler. On est même parti avant la fin mais je suis sûr que DJ Yabon a su « mettre la foule en trance dans la félicité », comme il le promettait !

Hey, on peut trouver une discographie commentée géniale de Dog faced hermans ici :  http://www.perteetfracas.org/zine/oldies/dog_faced_hermans.htm

Soirée Père Noêl et papillottes (And the killer is…, Happening, Lofofora – Brise-Glace, 5 déc 2014)

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C’est plus par curiosité qu’autre chose que je me suis rendu à ce concert, au profit du Secours populaire.

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Happening

La bonne surprise de la soirée, pour moi, c’était Happening. Ce groupe d’Aix-les-bains, joue un espèce de rock – hardcore qui sonne très « actuel » et assez nouveau et étonnant pour moi qui ne suis pas du tout à la page. Un peu comme le mélange (un rien contre-nature) de Shellac pour le côté lourd, tranchant, martelé et Get Up Kids pour les breaks et les envolées émo. J’ai préféré les passages lourds et dissonnants. Ca jouait serré, précis et puissant. Bref, je crois qu’ils ont un peu mis tout le monde d’accord.

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Et puis le concert de Lofofora et leur indécrottable rap-groove-core était pas désagréable. Ils ont vraiment leur truc, auquel ils restent fidèles (Ils ont commencé par « L’oeuf » : moi je les avais laissés là, il y a peut-être vingt ans, et c’était marrant de réentendre cette chanson). Les paroles rappées de Reuno sonnent d’une manière vraiment personnelle et ils ont fait passer plein de messages positifs pendant le concert.

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Lofofora : le père Noël est métalleux rasé et tatoué cette année !

Y’a eu aussi, And the killer is…, un jeune groupe qui a joué en premier (bizutage ? ;-)) Très rock.

Voilà, voilà…

Saturday night doom fever ! (Rorcal, Intercoastal, Suma – L’écurie, 29 novembre 2014)

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Petite incursion en terre métal. Ca va donc être bref car je ne suis pas spécialiste… Alors, c’était une soirée mélomane axée sur le doom. Pour ceux qui ne le savent pas, le doom est un dérivé du métal caractérisé par trois éléments : la lourdeur, la lourdeur et la lourdeur. Bref. Y’a eu Intercoastal, des locaux je crois, c’est pas du doom. Enfin, je crois pas. Leurs morceaux incluent trop de mélodies et même parfois un petit côté rock, ou hard-rock.

Intercoastal

Intercoastal

Ensuite, y’a eu Rorcal, c’est pas du tout du doom mais c’est ultra puissant, sauvage et chaotique et passablement sataniste. Y’en a que ça fait peut-être rire.

Bon. Ensuite, y’a eu Suma. C’en est. J’ai trouvé ça intéressant. Le batteur sur le devant de la scène, son torse nu s’élevant haut au dessus de sa batterie pour s’abattre et venir frapper le plus fort possible, à un rythme immuable, pendant plus d’une heure je pense. Une musique décomposée, comme dirait mon copain JB, des squelettes de morceaux dont toute viande a été raclée, pour ne garder que quelque chose de monocorde, monosyllabique. Non, vraiment, c’était bien. Y’a aussi un ordi et des samples, parfois un peu dub, qui allaient bien aussi. Sur tout ça, j’ai constamment eu l’impression que planait l’ombre de Neurosis (mon unique référence en la matière, à vrai dire).

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Suma aux balances

C’était aussi l’occasion de continuer ma découverte des lieux genevois. L’Ecurie, c’est un bar + resto végétarien, avec une salle parfaite. Elle fait partie de l’ilôt 13, un ensemble de batîments avec une histoire un peu alternative. Je n’en sais pas grand chose, mais il y a apparemment des ateliers d’artistes, des logements, des locaux associatifs et institutionnels. Et de jolis grafs, aussi.

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http://gpsprod.bandcamp.com/album/intercostal-s-t-gps-031

http://rorcal.bandcamp.com/

https://sumanoise.bandcamp.com/

« Savage », Art by friends

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Petit tour à Art by friends. C’est un espace, ouvert récemment je crois, dédié à l’art dans le centre d’Annecy. Bref, une galerie d’art, mais tenue par des skaters. Peut-être que le skate a tellement réussi qu’il essaie maintenant d’infiltrer le monde de l’art… en tous cas, c’est un bel hommage au seul sport que je connaisse qui a la particularité d’être lié à la musique, au graphisme, au dessin. Ce qui en fait largement le sport le plus cool du monde !

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L’espace est petit mais agréable (même s’il y a toujours quelque chose d’un peu glaçant dans une galerie), avec un bar. L’exposition avait pour thème « Sauvage », que les participants s’appropriaient de manière personnelle, de manière directe ou plus incongrue. L’ensemble oscillait entre collage, street art et typographie.

Quelques images, parmi les réalisations que j’ai le plus appréciées.

Parts

« Parts », Clément Chéguillaume.

Perdu

« Perdu », Vestee

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« Stay wild », Guillaume Julien

J’avais prévu ensuite d’aller dans une salle où devaient jouer des « légendes punks » d’Annecy, sauf que cette salle est tellement underground qu’il n’y a l’adresse ni sur leur site, si sur leurs flyers, ni nulle part ailleurs.

Et donc je suis rentré me coucher.

Le street art décore avantageusement vos extérieurs.

Le street art décore avantageusement vos rues.