Nous sommes allés à ce concert sur la foi d’un morceau fascinant entendu par hasard à la radio. C’était aussi l’occasion de découvrir un chouette lieu, la Gravière, serré contre deux théâtres au fond d’une allée, dans un quartier d’entreprises de Genève.
Le bonhomme – le personnage – entre en scène et tout de suite l’émotion s’installe. C. W. Stoneking joue un blues, mâtiné de rythm ‘n blues, de rock’n roll (pas de rock, de rock’n roll) voire de ska. Mais un blues d’antiquaire, un blues originel où la recherche de l’authenticité va jusqu’à l’imitation de l’accent noir américain du sud d’antan et le souci du moindre détail.
Ce souci du spectacle a quelque chose de touchant et de fragile qui fait comme un écrin à la voix rauque du chanteur. J’ai adoré le contraste entre ce show léché, presque théâtral, et cette voix cassée. J’ai largement préféré la première partie, plus blues, aux morceaux qui suivaient où on avait plus l’impression d’être au milieu d’une surprise party rock’n roll des années 50.
Mais quoi qu’il en soit, il y avait deux petites choristes à côté du chanteur. Mignonnes comme tout (faut bien dire ce qui est), avec des voix à tomber, des chorégraphies rigolotes et elles, elles ont fait le show tout le long et je crois bien qu’une bonne partie des applaudissements ravis étaient pour elles…
En tous cas, ça va faire le grand écart ce soir avec Converge ! 😉
Tenez, c’est bien parce que c’est vous :