STN. Trois consonnes pour nom. Je vous laisse compléter les voyelles. L’oeil du main plane sur les ambiances graphiques sombres de ce petit fanzine lausannois – et non genevois comme l’écrivait récemment un chroniqueur probablement saoul – qui a la particularité de n’exister qu’en version papier. Après un édito qui installe fermement le désespoir comme unique horizon, on y lira la longue et instructive interview de Bruno de l’asso genevoise Drone to the bone, chipée et republiée ici-même il y a peu (y’a pas de hasard). Mais aussi d’excellentes chroniques à la fois variées dans les choix – ça va de Cortez à Ølten en passant par Dark Buddha rising – que précises et tranchantes dans leurs jugements. Ajoutez à cela, quelques poèmes black-metal et vous avez une saine lecture – à défaut d’être sainte – que j’aurai peut-être en distro un de ces jours. (En attendant, vous pouvez contacter les deux auteurs, TRVS et LAAR à stnzine@gmail.com.)