Les voitures avancaient plus lentement. Les gens parlaient plus bas. Ou étaient-ce mes yeux et mes oreilles sous le coup de l’horrible nouvelle ? On a été quelques-uns à se retrouver devant la mairie de La Roche pour marquer ce moment d’une pierre blanche et rendre hommage à Charlie. Ce qui fait le plus mal, c’est de repenser au grand duduche que je lisais quand j’étais gamin. Cette gaieté, cette joie de vivre de sale gosse. Assassinée.