Cutter

Cutter est né dans le garage de JB (ex-Prejudice GVA) sous le nom Kill all the goats, avec Pascal à la batterie et Tom à la guitare/voix. Le premier concert s’est fait dans le chalet d’un copain qui fêtait l’obtention de sa nationalité française et le dernier au Bistro des Tilleuls avec le groupe russe Jars. A l’époque du premier concert, c’est déjà Chloé qui avait repris la basse et le groupe s’appelait Catalgine, en référence à un morceau de Carther-Matha, groupe qui appartient à la préhistoire du hardcore DIY en France. C’est également avec Chloé que Catalagine enregistre sa démo/EP « 5500 slippery goats », dans le sous-sol d’un copain qui s’était construit un petit studio. C’est par cette enregistrement que Julien découvre le groupe et finalement le rejoint quand Chloé lache le poste de bassiste. Le groupe change de nouveau de nom pour Cutter. La meilleur étiquette qu’il ait reçue, c’est « noise-rock 80s » – bien qu’on voit pas très bien à quoi ça peut correspondre mais sûrement un truc bien primitif. Les gens font aussi régulièrement référence à Rage against the machine pour parler du groupe. Faîtes attention à ce que vous dîtes, quand même, les gens.

Salut Andrew, Julien La Machine, Olive LowLightConditions et Smutt, Deaf Lingo, Disco-Boule, Nevraska, Flo Cosmique et son Orchidée, Nurse et la Poulpe family, Don Aman, Milkshaker, Fisted by a priest, Julien Chateau-rouge, DKDance, Sheik Anorak et Shaakalens Bror, Jars, Dewaere !

Merci aux Tanneries de Rumilly, à Greg et son Poulpe, à Swoltan, Alexandre et aux Digital natives, aux Pirates et à leur Brasserie, à ceux qui partent en Spirale et à ceux qui tisent sous les Tilleuls et à ceux qu’on oublie !

Cutter is fucking dead !

>>>>>>>>>> CATALGINE

>>>>>>>>>> CUTTER

PS Bon, si jamais, Pascal cherche à monter un projet post-punk/cold/EBM, Julien est partant pour faire la basse dans ton groupe deathcore/Hardcore/Slam/etc. et Tom est au Poulpe tous les vendredis soirs…

« William Burroughs Haute-Savoie microtour – jour 2 » (Jars, Cutter – Bistro des Tilleuls, 23 nov.)

Suite de nos aventures au pays de la noise. Après une première soirée haute en couleurs – et comment ne serait-ce pas le cas avec les gais lurons légèrement cramés de Dewaere ? -, fatigués mais euphoriques mais attention sans autre drogue dans le corps que l’adrénaline et l’endorphine, on file vers Annecy et son fameux Bistro des Tilleuls.

Là-bas, les choses se lancent doucement. Les Russes ont du retard. On admire les travaux réalisés dans l’été qui optimise l’espace de scène. Jars arrivent. On fait connaissance, on mange et on fait les balances. A peu près en même temps. Matt, qui nous accueille, trime comme un dingue. A la fois au bar, au son et au service. Il est déjà 21 h 30. Les Russes ont l’air trop sympa. Le public est là. C’est cool.

On ouvre la soirée avec Cutter, devant un public déjà bien compact, puis c’est au tour de Jars de monter sur scène. Repérés sur un ou deux webzines et sur la foi de quelques morceaux, on est bien curieux de voir ce que ça va donner.

Jésus, y’a certainement pas de lézard. Jars, c’est le power trio par excellence. Formation rapprochée, combative, qui maintient un feu nourri jusqu’à ce que tu tombes à genoux.

Leur noise-rock sale et lourdingue évoque irrésistiblement quelques figures du genre : Big black, ou Jesus lizard pour les arpèges torves, mais aussi parfois des trucs plus rock mais pas moins énervés – Nirvana période Bleach, pour être précis. Et cette voix rauque gueulée en russe qui en rajoute encore dans la rage crue. Les groupes qui chantent dans leur propre langue ont quelque chose en plus, pas en moins. Enfin, certains.

Le public massé devant la petite scène est immédiatement ultra réceptif. Pogo, chutes diverses et variées, mouvements de foule plus ou moins contrôlés. La salle est sombre, moîte et méchamment houleuse. Soir de gros temps. Sasha, le très sympathique batteur blond, rayonne derrière ses fûts. Il nous fait un show pas possible à base de grimaces maniaco-euphoriques et cogne comme un damné. Plaisir d’offrir, joie de recevoir.

Ce qu’offre Jars, c’est un set intense et punitif, mené d’une main sûre, qui s’achève dans un chaos de larsens et de hurlements. Ce genre de groupe authentique et sincère, qui sera pour toujours hors des radars, ne se croise que sur la route. Fallait être là. L’excellente interview réalisée dans l’arrière-cuisine du resto confirmera pleinement cette impression.

Affaire à suivre, sans aucun doute.

Les chouettes photos sont de l’ami Olive et de son site LowLightConditions.

>>>>>>>>>> CUTTER

>>>>>>>>>> JARS

 

« William Burroughs Haute-Savoie microtour – jour 1 » (Dewaere, Cutter – Le Poulpe, 22 nov.)

Retour sur un weekend un peu spécial. Le concert du lendemain – avec les russes de Jars, report à venir – était calé depuis un moment quand Greg nous propose de jouer aussi la veille, avec Dewaere, ce groupe breton qui a sorti un des disques les plus explosif et rafraîchissant de l’année dernière. Wow.

Avec le terme « noise » ou « noise-rock » sur l’affiche, tu as toujours un peu un doute sur le nombre de gens qui va  répondre présent, mais il y avait déjà un petit public – beaucoup de têtes connues, forcément – quand on a commencé.  On en dira pas plus si ce n’est que, avec les chouettes conditions de sonorisation du Poulpe, ça a vraiment été un bon moment pour nous.

Dewaere, c’est une formation classique guitare/batterie/basse/chant, mais il ne faut pas longtemps au public maintenant plutôt dense pour se rendre compte que Maxwell, le chanteur, est quand même quelque chose d’assez spécial. Grand échalas nonchalant qui, avec sa veste sur le dos, donne toujours l’impression d’être passé là par hasard. J’ai vu un groupe de punk jouer et je me suis dit que j’allais venir foutre un peu le bordel avec mon incroyable chant de crooner débraillé – ce qui est à peu près la façon dont s’est vraiment passé la création du groupe, comme on le verra dans l’interview réalisée après le concert, à paraître bientôt-mais-pas-tout-de-suite.

Mid-tempo sans repos, basse vrombissante, ferrailleuse et une guitare avec un je-ne-sais-quoi de 80s. Mais je sais pas vraiment pourquoi tout le monde ne cesse de répéter « noise-punk » à leur propos – ou alors punk à la Buzzcocks, oui. Dewaere écrit de vraies chansons. Avec ce chant improbable, c’est un cocktail à peu près parfait que sert le groupe.  Une formule gagnante et une vraie découverte pour ceux et celles qui étaient là. Joli choix de programmation du Poulpe.

Et ce n’est que le début, comme on le verra bientôt.

 

>>>>>>>>>> CUTTER

>>>>>>>>>> DEWAERE

GIG ALERT ! : William Burroughs Haute-Savoie microtour

Avec Cutter, on aura le plaisir de jouer deux fois ce weekend. Cette petite pub, c’est pas tellement pour nous – quoique, hé hé – mais surtout parce que ce sera avec deux très chouettes groupes – Dewaere et leur noise-rock lyrique explosif, Jars et leur post-punk noise hargneux – et dans deux supers endroits (les deux meilleurs du coin ?) : le Poulpe et le Bistro des Tilleuls.

>>>>>>>>>> DEWAERE

>>>>>>>>>> JARS

>>>>>>>>>> CUTTER

>>>>>>>>>> LE POULPE

>>>>>>>>>> BISTRO DES TILLEULS