« William Burroughs Haute-Savoie microtour – jour 1 » (Dewaere, Cutter – Le Poulpe, 22 nov.)

Retour sur un weekend un peu spécial. Le concert du lendemain – avec les russes de Jars, report à venir – était calé depuis un moment quand Greg nous propose de jouer aussi la veille, avec Dewaere, ce groupe breton qui a sorti un des disques les plus explosif et rafraîchissant de l’année dernière. Wow.

Avec le terme « noise » ou « noise-rock » sur l’affiche, tu as toujours un peu un doute sur le nombre de gens qui va  répondre présent, mais il y avait déjà un petit public – beaucoup de têtes connues, forcément – quand on a commencé.  On en dira pas plus si ce n’est que, avec les chouettes conditions de sonorisation du Poulpe, ça a vraiment été un bon moment pour nous.

Dewaere, c’est une formation classique guitare/batterie/basse/chant, mais il ne faut pas longtemps au public maintenant plutôt dense pour se rendre compte que Maxwell, le chanteur, est quand même quelque chose d’assez spécial. Grand échalas nonchalant qui, avec sa veste sur le dos, donne toujours l’impression d’être passé là par hasard. J’ai vu un groupe de punk jouer et je me suis dit que j’allais venir foutre un peu le bordel avec mon incroyable chant de crooner débraillé – ce qui est à peu près la façon dont s’est vraiment passé la création du groupe, comme on le verra dans l’interview réalisée après le concert, à paraître bientôt-mais-pas-tout-de-suite.

Mid-tempo sans repos, basse vrombissante, ferrailleuse et une guitare avec un je-ne-sais-quoi de 80s. Mais je sais pas vraiment pourquoi tout le monde ne cesse de répéter « noise-punk » à leur propos – ou alors punk à la Buzzcocks, oui. Dewaere écrit de vraies chansons. Avec ce chant improbable, c’est un cocktail à peu près parfait que sert le groupe.  Une formule gagnante et une vraie découverte pour ceux et celles qui étaient là. Joli choix de programmation du Poulpe.

Et ce n’est que le début, comme on le verra bientôt.

 

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