« Fines lames » (Opinel series II – Art by friends, 30 janv)

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Mosca

Coup d’oeil sur l’expo « Opinel series », proposées à Art by friends. Le principe est simple : s’emparer de l’objet Opinel pour le détourner, comme l’asso l’avait fait et le fait toujours régulièrement avec des skates.

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Yonka

Plein d’idées drôles et de réalisations assez classes , quelque part entre artisanat, bonne petite blague et art contemporain…

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Onekon 7

Je mets quelques mauvaises images des pièces qui m’ont le plus plu. La kalashnikov de Brokovich m’a fait pensé à une série qu’on voit au musée de l’Art brut.

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Brokovich, Fuck Daesh.

Ca m’a aussi fait penser à cette image qu’on trouve sur internet et que je trouve assez percutante. Donc je vous laisse avec ça…

I love U.

« Space in the head ! » (Spaceheads trio – Cave12, 21 janv)

 

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Quelques images de la machine à groover qui a pris possession de Cave12 l’autre jour. Le duo anglais Spaceheads et leur formule à la fois minimaliste et exubérante. Certaines sont prises avec flash mais c’était totalement involontaire. Je m’excuse auprès des musiciens !

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En plus des vidéos très psychédéques – très Spaceheads -,  ils étaient ce soir-là en version trio, avec Vincent Bertholet à la contrebasse (Orchestre tout-puissant Marcel Duchamp, Hyperculte). La resurrection d’un projet en stand-by depuis 12 ans ! Pour ma part, je ne savais même pas que le groupe existait encore… Ca m’a fait penser à d’autres groupes d’ « anciens », comme The Ex ou Nomeansno… mais en fait, ils sont pas vieux, ils sont juste beaux !

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Spaceheads, c’est la tête et les jambes, des beats implacables, matînés de percussions, et des boucles qui tournent jusqu’à la syncope. La contrebasse  assure le groove charpenté ou travaille la texture sonore. La trompette en roue-libre flotte au dessus de l’ensemble, subissant les outrages des effets gérés par le trompettiste directement depuis le smartphone fixé sur son imstrument !

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Certains morceaux calment le jeu pour atteindre presque des athmosphères de ballades jazz cottoneuses, mais l’ensemble reste assez survolté, une espèce de space-funk trafiqué de série Z, joyeux et expressif…

Spaceheads, quoi !

« Noisy pop choucroute en orbite » (Korto – Bouffon de la taverne, 16 janvier)

 

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Il y avait une offre pléthorique de concerts ce samedi-là : chanson dégénérée au Cabinet (Ventre de biche – mais qui a été annulé), dernier concert à la Machine utile à Annecy, mais aussi la première édition de ce festival dédié à la musique psyché, le « Psych fest ». Pour lequel le Bouffon de la taverne, avec ses affiches vintage de Pink Floyd et Frank Zappa, était à coup sûr l’écrin idéal.

psych fest

Arrivé un peu en avance, c’est l’occasion de jeter un oeil sur les productions de Pop club records et de faire connaissance avec cette asso, qui organise le festival. Bon, je précise que le psyché, à priori, c’est pas trop mon truc, pas mon univers. Je suis là par curiosité, histoire de découvrir quelque chose de différent. Les pochettes de disques sont jolies, à l’image de l’affiche bien classe du festival. On retrouve ces accumulations typiques du psyché, qu’on connait tous. Y’a comme une créativité débridée et naîve, qui est marrante. Finalement, des styles artistiques actuels  – je pense au Dernier cri, ou à certains artistes street-art – sont un peu une forme de psychédélisme dégradé…

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Trêve de considérations philosophico-graphiques aléatoires, Korto s’empare de la scène. Trio dans lequel on retrouve 2/3 (basse/batterie) des Space fisters – pour un trip un peu différent et un peu pareil, donc – et qui montait pour la première fois sur scène ce soir-là. Cool.

Je suis pas spécialiste mais, d’entrée de jeu, on retrouve bien le fil rouge kraut promis par l’alléchant (et excellent) texte de présentation du festival. Un son brillant et un peu métallique, des motifs répétitifs, une batterie millimétrique… Un côté à la fois avant-gardiste et désuet, si une telle chose est possible. Durant leur set, j’ai pensé à ce morceau ultra-connu – « Psyché rock » de Pierre Henry…

On imagine bien le plaisir qu’ont ces gars à jouer avec cette forme, à maîtriser ses effets (car effets il y a). A bloquer sur le petit riff sec et répétitif pour tout à coup gonfler le tout dans une grosse poussée de fièvre sonique dont le trio stoner a le secret.

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L’ensemble fait une impression assez propre, léchée, notamment avec des voix qui tiennent davantage du choeur éthéré (normal pour du space-rock, ha ha !. … Hum…). Et moi qui vient du punk-rock et qui ne peux pas m’empêcher de donner mon avis personnel sur les groupes que je vois, j’étais un peu en manque d’abrasion et d’uppercuts dans le bide…

Mais bon, Korto s’ajoute sans problème à la liste des groupes  excellents du coin !

PS Il y avait deux autres groupes après, que je n’ai point vus.